Impressions des membres de l'équipe SAV

Publié le par south african vintage

Martine

Quelques heures avant le grand départ, plusieurs questions surgissent. Partagée entre la peur de l’inconnu et de ce pays prétendu si dangereux, et l’excitation de connaitre l’expérience de développer un projet sur le terrain.

Finalement l’avion décolle, le voyage se passe sans aucun problème. Les premières impressions sont excellentes, en effet, même si les personnes autour de nous ont l’air de comprendre que nous sommes des étrangers, elles ne paraissent pas choquées, coupe du monde de football oblige.

L’arrivée finale à Cape Town est géniale, c’est la fin du voyage, on arrive dans le cœur du projet, on touche au but. Cape Town, une ville touristique et accueillante, mais où il ne faut tout de même pas se perdre, ni s’aventurer seul. Un taxi, et l’aventure commence.

 

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La première étape : Stellenbosch !

 

A peine installés, nous obtenons un rendez-vous pour une interview dans un domaine viticole très bien côté : « Longridge ». La première visite se passe sans embuche, malgré quelques petites difficultés au niveau de la langue pour moi. Accent sud africain oblige. Puis c’est la première dégustation, expérience nouvelle encore pour moi… . Le vin de ce domaine m’a surpris. En effet, bien que n’ayant que peu de connaissances en vin, j’ai eu le plaisir de faire cette dégustation, et je me suis même surprise à deviner certains cépages.       

 

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A l’issue des divers entretiens avec le personnel de Longridge, nous apprenons que les relations entre les blancs et les noirs en Afrique du Sud ne sont toujours pas sereines… . En effet, il existe encore de nombreux différends entre eux, mais ces différends sont désormais cachés. C’est également à ce moment que nous apprenons qu’il n’existe pas seulement les blancs et les noirs, mais également les « coloured » désignant les civilisations mélangées.

 

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                                                            Avec le DG de Longridge

 

Les entretiens suivants nous apprennent beaucoup de choses assez surprenantes. Pour ne citer qu’un exemple, j’apprends que les employeurs sont obligés d’employer des personnes noires. Il existe, en ce sens, un quota à respecter. C’est à ce moment que je me rends compte que les souffrances de l’apartheid ne sont toujours pas totalement guéries.

Je m’aperçois également, au fil des discussions avec les Sud-africains blancs que la souffrance est aussi intense de leur côté. J’ai ainsi pu participé à des conversations poignantes avec le directeur de Longridge racontant des anecdotes bouleversantes mettant en scène des noirs et des blancs. Je suis également agréablement surprise par le calme, la disponibilité et surtout la gentillesse de ces personnes. 

 

Après les journées éprouvantes que nous passons sur le terrain, nous passons nos soirées en compagnie de Claire, une des personnes nous ayant accueillies dans sa maison, dans sa vie le temps d’un voyage, le temps de quelques jours.  Le partage est alors le maitre mot ! Les plaisirs culinaires permettent à la France, l’Ile de la Réunion et l’Afrique du sud de se retrouver le temps d’une soirée ou deux dans nos assiettes ! Et c’est ainsi que nous découvrons le « tamatie bredie » le plat traditionnel d’Afrique du Sud à base d’agneau, de tomate, de chutney, et évidemment de vin.

 

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Les jours suivants nous allons à la rencontre des propriétaires de domaines viticoles noirs. Mais à notre grande surprise, l’accueil n’est pas le même, beaucoup plus méfiants et toujours en quête de la moindre publicité. Je m’aperçois que la qualité du vin est également différente, mais surtout que le propriétaire ne connait pas son vin. Ainsi, à la moindre question technique, il répond ne pas savoir ou change de sujet en basculant sur un sujet beaucoup plus philosophique. Cependant, ces propriétaires, notamment le célèbre M’Hudi, semblent être préparés aux questions concernant la différence entre les personnes noires et les personnes blanches. Mais c’est davantage l’esprit de M’Hudi qui a attiré mon attention. Il semblait, en vendant son propre vin, prendre une revanche sur le passé. Non seulement parce que le vin était le domaine de prédilection des blancs, mais également parce que réussir dans le monde du vin, signifie réussir dans la vie.

 

 

 

 

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A la fin de la première semaine passée en Afrique du Sud, nous avons rencontré Jackie, la deuxième personne rencontrée via le site « couchsurfing », et qui nous a accueillis pour quelques jours. Créatrice de bijoux, nous avons partagé son univers le temps de quelques jours.

Entre cours de création de bijoux et des moments autour d’un « braai » (le fameux barbecue sud-africain), Jackie nous a fait connaitre la vie sud-africaine.

 

 

Le jour suivant a été consacré à la découverte de Cape Town, notamment par le biais de visite  grâce aux bus touristiques du Cap. Système astucieux nous permettant de descendre au moment et à l’endroit de notre choix, et de le reprendre à un autre endroit et à une heure différente, nous laissant ainsi le choix de gérer notre visite librement. Nous sommes ainsi descendus près du quartier malais, où nous avons pu découvrir des personnes souriantes et accueillantes, acceptant avec plaisir de prendre en notre compagnie quelques clichés. A l’occasion de notre visite de Cape Town, nous nous sommes posés la question de savoir si les commerçants vendaient des bouteilles dont le vin provenait de domaines viticoles appartenant à des personnes noires. Le bilan de cette interrogation est négatif. Chose tout de même surprenante notamment dans un pays qui se dit permettre aux personnes noires d’accéder au milieu viticole et ainsi à l’économie.

 

 

Sur les routes Sud-Africaines, et notamment aux alentours des grandes villes telle que Cape Town ou encore Stellenbosch, il n’est pas possible de ne pas être surpris par la pauvreté dans laquelle peut vivre les populations. Ce sont les fameux Townships. C’est à Cape Town que cette pauvreté m’a sauté aux yeux. En effet, le paysage était des plus impressionnants…d’un côté la faramineuse construction d’un immense stade dans le but d’honorer la coupe du monde de football, et de l’autre côté, la misère et la faim, poussant de manière certaine les jeunes dans cette situation à des actes déplorables. Il est ainsi possible de voir sur les routes sud-africaines plusieurs personnes se rapprochant dangereusement des voitures (alors en mouvement) dans le but de vendre quelques produits tels que des fruits. C’est un des points les plus impressionnants de mon voyage en Afrique du Sud.

 

C’est dans la ville de Paarl que nous avons séjournés les deux dernières semaines, chez Martin. Cet emplacement nous a permis d’être proche, à la fois de Stellenbosch, de Cape Town mais aussi de Franschhoek. Cette petite ville m’a touchée, en effet, elle affiche clairement et fièrement son héritage Français notamment à travers ses enseignes ou encore le nom des rues, tel que « Bordeaux street ».

 

C’est dans la ville de Paarl que nous avons rencontré le célèbre domaine KWV, mais également et surtout Nederburg, où nous avons rencontré le célèbre winemaker Tariro MASAYITI qui a reçu la note maximale pour son vin blanc (selon le guide du vin the platter's équivalent du Parker).

 

C’est également à Paarl que nous nous sommes rendu dans le domaine viticole « Fairview » qui est, à mon sens, le plus beau site sur lequel nous nous sommes rendus. Ce domaine comprend également le domaine « Fairvalley Compagny».

 

 

Finalement, le souvenir concernant l’Afrique du Sud peut se faire sur plusieurs niveaux. Il faut tout d’abord noter que la présence des noirs à des postes à responsabilité s’est développée de façon exceptionnelle durant ces dernières années.  Cependant cette amélioration semble être le fruit d’une revanche, plutôt que le fruit d’une réelle passion. De plus, il est possible de remarquer l’omniprésence de la sphère politique, à travers les quotas à respecter ou encore le BEE (black economic empowerment). La présence constante des politiques dans le monde du vin, semble fausser la détermination des propriétaires, créant inévitablement et continuellement une discrimination positive.

 

Force est de constater, ensuite, que l’Afrique du Sud n’est pas un pays aussi dangereux que le prétend plusieurs sites internet. Il me parait important de noter que ce pays à connu de nombreuses souffrances, souffrances qui ne sont pas encore cicatrisées. Il me semble que ce pays qui a connu beaucoup de violence semble pouvoir ne rétorquer que par violence, cependant une chose est à noter, si il n’y a pas de provocation, il n’y a pas de violence.

 

Enfin, il me parait important de noter que la Politique que l’Afrique du Sud a adopté semble fonctionner, cependant, il me semble que cette politique reste une réponse de la discrimination par la discrimination elle-même. La solution n’est pas mauvaise mais pourrait déboucher sur des tensions d’un autre genre.

 

 Il me semble que le mot à retenir de cette aventure soit « respect ». Respect pour un pays qui a su se relever, pour une population qui a survécu et qui ne demande qu’à grandir malgré un passé douloureux.

 

 

Alexis

Ce voyage culturel et social en Afrique du Sud a été une expérience unique en son genre, par sa destination déjà mais par le thème abordé : Les premières exploitations viticoles faites par les Noirs en Afrique du Sud.

Beaucoup d'à priori restaient dans ma tête. Un pays dangereux par sa population, le poids de l'histoire avec les colonies et une récente évolution au travers de Nelson Mandela mais encore fragile.

Il s'avère qu'au cours de notre reportage au plus près des sud-africains, ces préjugés se sont estompés pour disparaître progressivement.

Bien entendu l'aspect sécuritaire est essentiel pour la protection des étrangers venant d'Europe mais sur place rien ne témoigne d'un pays en guerre ou souffrant de la domination politique blanche.

De nombreuses personnes noires ont des postes à responsabilité dans les Services ou dans l'industrie. Cependant on ne peut fermer les yeux sur l'omniprésence des townships tout autour de la ville du Cap. mais malgré tout, ils isolés du centre-ville ou se concentre la plupart de la population touristique.

Au niveau du climat, la température ressemble sensiblement à une température automnale en France avec une légère humidité.

Nous avons eu pendant cinq jours quelques pluies et averses au tout début de notre périple mais le reste du séjour était idéal pour être en bonne condition pour évoluer notre reportage vidéo.

Au niveau de l'expérience humaine ce voyage a été fructueux, formateur et nous a rendu plus humbles et respectueux des autres civilisations.

Notre première rencontre a été Claire Maarsh notre première couch surfeuse qui nous a ouvert sa demeure de charme à Stellenbosch, centre d'intérêt de notre documentaire.

Au préalable de notre voyage nous avions pris soin de rencontrer des locaux proches de leur pays et de leur connaissance.

C'est par ce fait que nous nous sommes orientés vers le couchsurfing regroupant une communauté internationale d'individus mettant à disposition leur domicile à des étrangers à titre gratuit.

La portée de ce système est double: une économie notable sur les frais d'hébergement mais surtout un échange humain des cultures de nos pays respectifs.

Nous avons pu faire découvrir à Claire nos spécialités culinaires moyens d'échange des cultures : foie gras entier du Gers et Vin blanc moelleux de MontBazillac sont à l'honneur.

Claire fut très émue de nos présents venus de France.

Notre première visite d'un domaine viticole s'est fait aux travers des connaissances de Claire.

Ce domaine viticole fut notre premier et je pense sincèrement aujourd'hui que ce fut le plus intéressant tant au niveau de la localisation, de sa superficie et des personnes rencontrées là-bas.

Le propriétaire du domaine 'LONGRIDGE' nous a été comme une révélation pour la poursuite de notre reportage.

Ce personnage est blanc ce qui nous a permis d'élargir notre sujet vers le domaine viticole en général en Afrique du Sud.

La région de Stellenbosch représente une part importante de la production du Vin en Afrique du Sud.

Les paysages sont similaires: Des vignes à pertes de vue d'une parfaite régularité et méthodique.

Cet homme est un passionné de Vin, il raconte comme un conteur d'histoires pour enfants.

Il nous met en confiance et malgré l'important domaine et une cave impressionnante, l'humilité est sa qualité.

Au travers des visites du domaine on constate un accueil plus chaleureux qu'en France dans les routes du Vin.

On remarque qu'une attention particulière est portée sur l'accueil, l'hospitalité des lieux.

Quelques exemples flagrants: une entrée digne d'un hôtel, une réception avec une employée présente pour des informations, des tables et chaises en chêne massif pouvant accueillir une cinquantaine de personnes, et une grande salle de dégustations avec les bouteilles prestigieuses du domaine.

Une impression de jamais vu nous entoure et nous donne envie d'en savoir plus.

A propos de la présence des noirs, ma première impression fut bonne.

La présence des blancs reste omniprésente dans le domaine du Vin.

A la fin de la décolonisation des hollandais l'Afrique reste très marquée par la période de l'Apartheid qui sévit ce magnifique Pays.

Le vin reste le monopole des blancs, fierté de grands propriétaires terriens hollandais toujours présents au jour d'aujourd'hui.

Ce constat n'est pas rassurant pour la suite de notre reportage et le sujet abordé mais nous ne perdons pas confiance et volonté.

Plusieurs propriétaires blancs à Stellenbosch nous ont confirmé qu'il n'existait que peu d'exploitations noires, car les noirs sont destinés à la maintenance, la manutention et l'entretien des vignes avant, pendant et après les récoltes.

Après de nombreuses investigations à Stellenbosch, Paarl et Franshhoek nous avons des adresses potentielles de propriétaires noires mais ces informations n'ont pas été actualisées.

L'unique domaine témoignant d'une présence noire en Afrique du Sud s'avère être MUDHI, personnage noir au nord de Stellenbosch.

Son domaine donne l'impression d'un domaine en jachère par des vignes peu entretenues laissant pousser ronces et chiendent. Cette atmosphère est de loin différente de celle rencontrée à notre première expédition à Longridge.

Nous sommes accueillis par Mudhi en personne homme noir au visage familier et réconfortant.

Cet homme donne l'impression d'un homme charismatique et populaire.

Après plus de deux heures d'interview sur le Vin et les Noirs en Afrique du Sud il en ressort une forme d'indifférence.

Le racisme n'est pas présent dans son discours .Je pense qu'il fait son business de manière autonome en travaillant avec une coopérative voisine.

Sa connaissance du vin est pour le moins médiocre, connaissant uniquement son propre vin et ses cépages utilisés mais ne porte aucun intérêt aux autres tant locaux qu'internationaux.

Il se dit Winemaker c'est à dire viticulteur mais je pense personnellement qu'il vit de sa qualité de wineseller c'est a dire négociant ou vendeur.

Nous ne saurons toujours pas qui il est vraiment mais une chose est sûre, il est exploitant et noir et c'est l'essentiel.

Au niveau de ses vins j'ai pu remarquer une palette diversifiée de cépages et de gouts.

Il dit cultiver le chenin blanc, le pinotage, le merlot et le sauvignon cabernet.

Ses vins sont agréables au palet mais sans grand caractère ne tenant pas en bouche mais ce sont des vins jeunes à destination d'un public ciblé. Ma préférence s'est orientée vers un vin rouge sucré comme un Porto. Il est doux liquoreux et surprenant en bouche avec des notes de cerises griottes et de fruits des bois.

Mudhi restera notre meilleure expérience dans le cadre du sujet de notre investigation en Afrique du Sud.

Au niveau de la vie sur place, le cout est environ 30% moins cher qu'en France sur la nourriture ou pour l'essence. Ce fut assez confortable comme situation vu notre budget étudiant assez limité. La nourriture est succulente et je pèse mes mots. La viande est réputée tendre et savoureuse.

En qualité de touriste la population locale est très ouverte. Nous avons à de multiples reprises demandées des informations générales et tous ont été courtois et efficaces.

Les restaurants sont très accueillants et les prix abordables.

Peu de français sont présents mise à part un bâtiment de l'alliance française que nous avons pu visiter et dont nous avons eu le luxe de donner des cours à des sud-africains au travers d'une amie de Claire.

Nos appareils photos, caméras et trépieds n'ont jamais posé de problème aux entrées des différents domaines viticoles ou autres lieux privés de cette région. Nous avons filmé et pris des photos continuellement lors de notre séjour, nous promettant de conserver des traces de notre parcours en AFS et de ses régions.

Au niveau des paysages en dehors de Stellenbosch on peut constater l'importation de nombreux arbres européens dus encore une fois à la colonisation : chêne vert, bois des alpes, flores hollandaises, cyprès: On pourrait se croire dans le sud de la France à certains moments!

Pour revenir plus précisément sur le domaine de la sécurité je confirme encore une fois un sentiment de sécurité et de tranquillité.

Nous avions loué un véhicule de location pour se déplacer et à chaque fois que nous nous garions une personne noire venait nous préciser qu'il l'a surveillerait. A notre retour il nous réclamait quelques rands en échange.

Apparemment le vol est monnaie courante mais rien n'a confirmé cette rumeur. Aucune agression n’est apparue. Blancs et Noirs mangent et boivent aux mêmes bars et restaurants.

L'apartheid est bien révolu en tout cas dans son apparence peut être trompeuse dans le domaine viticole.

 

Vincent

L’expérience que nous avons vécue est tout simplement exceptionnelle. Elle a été exceptionnelle par sa complexité, sa difficulté, son déroulement, les aléas qu’une telle aventure implique, les rencontres et les constats que nous avons fait de ce pays. Je crois que l’Afrique du sud est un échantillon unique dans le monde. Cela ne signifie pas que cette singularité m’a rendu amoureux de ce pays. Mais la fascination qu’il exerce est bien légitime. En effet, tout d’abord son histoire est incroyable et complexe. Bien plus que ce que la majorité des gens peuvent penser, bien au-delà de l’Apartheid. Ce pays a été créé de toute pièce, la plupart du temps dans des zones désertiques. Ces faits historiques semblent légitimer le combat des blancs pour leur terre. Mais la richesse de ce pays vient justement du fait qu’il suffit de discuter avec une autre personne de couleur pour que lui aussi ait une vision en sa faveur de l’Histoire. Si bien que selon moi, il est parfois trop simple de n’avoir qu’une vision manichéenne de la situation sociale. La mixité ethnique est tout autant extraordinaire, si bien que la nation arc en ciel n’est pas un mythe. Néanmoins mixité n’est peut-être pas le terme le plus juste, tant le «  mélange » reste marginal. Enfin, ce pays fascine parce que son histoire récente fait de ce vieux pays, un pays jeune.

 

La plupart du temps, nos yeux sont tournés sur son Histoire, mais le plus intéressant selon moi reste à venir.  L’Afrique du Sud n’a que 15 ans, c’est un bébé qui grandit, marche, trébuche, se relève avec une grande volonté. Toutefois, pour conclure sur mes impressions, je pense que l’on ne peut pas parler d’une Afrique du Sud , mais de plusieurs Afrique du Sud, tant les inégalités sociales sont immenses, tant le retard à rattraper est grand, tant les cultures d’une ethnie à l’autre sont différentes et tant il y a  de paradoxes entre les espoirs (feints ou non) de certains et le poids du passé et le fatalisme des autres.

 

 

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Le township de Stellenbosch, Kayamandi, signifiant "pleasurable home" en Xhosa, l'une des 9 langues officielles en Afrique du Sud. Ce township est l'un des plus grands du pays, du fait de la forte demande en main d'œuvre que l'économie viticole requière. Matin et soir, des centaines d’ouvriers se rendent pour la plupart à pied, le long des dangereuses routes, à leur travail.

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Publié dans Rapport de séjour

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